samedi 19 février 2011

Le monstre de ma chambre


A la nuit tombée, il apparait, il est caché, je le sais, il me scrute de son seul œil que je le veuille ou pas, il me brutalise et je devine que je ne peux rien faire pour ça. Sa grande bouche se colle à moi et je sens mordre ses dents. Dans ma chambre, le monstre de ma chambre. Que j'aime tant mais que je fuis éperdument. Maintenant j'ai grandi et je ne crois plus aux monstres de la nuit, je ne suis pas seule, les hommes remplace les monstres de mon enfance. Toi bien en moi pour que j'oublie le vide qui soudain m'envahit dans ce lit qui a vécu et connu tant de coeurs ardents. Dans ma chambre le monstre de ma chambre. Que j'aime tant mais que je fuis éperdument. Même si maintenant on m'aime vraiment et même si tout va bien parfois je crains qu'à travers eux il ne réapparaisse alors je m'empresse d'effacer de ma mémoire ces rêves morts et ses lames à la place des dents dont je me souviens encore du mordant...

7 commentaires:

Cindy a dit…

woaw... envie de pleurer. Tu as une belle voie, le texte est très prenant et la musique mélancolique à souhait. J'aime beaucoup. Merci.

June a dit…

J'aime beaucoup.
Tu touches un peu à tout et le résultat est à chaque fois bluffant. J'ai énormément d'intérêt pour ton travail, et c'est un grand plaisir de découvrir un joli texte et l'existence d'une jolie voix, à côté de tes très belles photographies et de tes textes. Je n'aime pas trop m'éterniser sur des commentaires mêlant compliments et admiration - une fierté mal placée, sans doute - mais tu es sans conteste ma plus belle découverte sur la toile jusqu'ici.
J'ai d'ailleurs écrit un article sur ton travail - je suis en recherche perpétuelle de nouveaux talents à faire partager sur mon blog. Bref, chapeau bas.

http://junosphere.blogspot.com

Féebrile a dit…

C'est si gentil... :')

Anonyme a dit…

j'en fais parti de ces monstres. mais alors, quel salut pour nous sinon que de couper les ponts. bien sur ce n'est pas si simple. tout ne va pas dans un seul sens. on peut se refaire. prise de conscience, apprendre des erreurs. malgré tout on marque au fer blanc. l'histoire n'est pas si scriptée, si ? je veux dire, c'est pas comme si tout était écrit d'avance. j'aimerai te souhaiter de bonnes choses. je pense qu'il s'en produit.
madame fée je te salue.

Féebrile a dit…

J'ai pas tout pigé!

Fée a dit…

Je suis toujours ébahie par ton talent. Tu es un vrai petit trésor à toi seule, je suis admirative comme toujours =')

Féebrile a dit…

Oh!