Pour Lizzie
Petite fée aux seins d'ambre, toute nue et seule dans sa chambre. Attente de folie, atteinte par la nuit. Elle tremble, noyée dans son bain de minuit. S'interdisant d'aimer l'assassin qui se cambre sous ses reins, démon souterrain au teint pâle, d'un silence de sainte. L'essain tombe, entre la faux et la peau fletrit par l'eau. Le temps passe, larmes, à gauche du vin coule, rouge, comme le sien.
Lizzie est morte ce matin de septembre à 7heures moins 20. Lizzie est morte d'un homme empoisonné aux mains de Satin.
Aujourd'hui elle hante ses nouveaux voisins, cachée dans l'ombre. Elle n'a jamais été aussi belle maintenant qu'elle erre en blanche mortuaire. Ses cheveux touchent le ciel, les oiseaux s'y pendent, elle les croque à pleine dents. En triste sirène, elle parcourt les Faubourg à la recherche de l'amour. Petite noyée mort dans mes bras, enfin je te vois et je pars avec toi.
Lizzie est morte ce matin de septembre à 7heures moins 20. Lizzie est morte d'un homme empoisonné aux mains de Satin.
Le texte a été construit sur divers jeux de mots en rapport à Saint Septembre et quelques clin d'oeil à la demoiselle sus-nommée.
4 commentaires:
I love the whole set up: the quick, barefooted dance, the candles, the feather, the black bow on the telephone... of, course, your song... :))) your creativity never ceases...
Un mot d'amour?
Isabelle je t'aime!
Je suis d'accord avec Lizzie .....
C'est vraiment Magnifique... touchant...quelle athmosphére.
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